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Ces quelques témoignages nous démontrent, hors de tout doute, la pertinence de nos services et nous incitent à poursuivre notre mission auprès des femmes violentées.

« Après m'être enfuie de chez moi et avoir séjourné dans quelques maisons d'hébergement, j'ai eu la chance d'avoir mon petit chez-moi à La Maison grise de Montréal. Aujourd'hui, je suis en cheminement et j'ai décidé que je pouvais être forte et que je voulais être forte. J'ai entrepris des démarches de divorce et une thérapie. Je ne connais pas l'avenir, mais je sais qu'ici, à La Maison grise, j'ai une vraie chance de me refaire un peu. » — Caroline

« Tout doucement, bien encadrée, j'ai pu vivre mes deuils, remonter la pente psychologiquement et physiquement. Je suis toujours en plein cheminement. Depuis quelque temps, je travaille pour un organisme qui aide les femmes à retourner sur le marché du travail. Ce milieu est moins exigeant que celui des multinationales et je m'y sens bien. J'ai appris à m'écouter et à ralentir. Je n'ai que 34 ans et je crois que la vie est devant moi. La Maison grise est devenue, pour un temps, la famille et les amis que je n'ai plus. » — Nicole

« À la suite d'une profonde dépression et d'une tentative de suicide, je suis arrivée à La Maison grise complètement défaite. Après 24 mois de cheminement, je suis de retour sur le marché du travail où j'assume, de belle façon, de lourdes responsabilités. Je quitterai dans les prochains jours La Maison grise. Pour le moment, avec l'aide de l'équipe, je consolide mes nouveaux acquis. » — Mélanie

« La Maison grise a permis que je me reconstruise une deuxième vie. » — Francine

« J'ai réalisé que j'ai du pouvoir sur mon anxiété ! » — Nathalie

« J'attendais la mort jusqu'à ce que j'entre à La Maison grise et que j'apprenne à reprendre confiance en moi. Aujourd'hui, j'ai une meilleure estime de moi et je me sens très motivée.» — Valérie

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